27 août 2006

La rentrée littéraire 2006


Voici quelques choix de titres qui me semblent être les bouquins les plus intéressants dans cette rentrée littéraire, en tout cas ceux que j'ai envie de lire. Merci aux Inrockuptibles pour leur article joliment tourné, c'est sur leurs résumés que je me base...




Benjamin Kunkel : indécision /Editions Belfond

Le personnage central prend un nouveau médicament sensé soigner l'aboulie (???) l'incapacité à prendre des décisions. Inutile de vous dire que le médicament est expérimental et qu'il va plutôt mal fonctionner. Ecrit par un jeune écrivain ultra-branché new-yorkais, on va avoir droit à un portrait décallé de l'Amérique, tout ce que j'aime....

Martin Suter : Le diable de Milan /

Christian Bourgois Editeurs

Cinquième ouvrage d'un des meilleurs écrivains suisse-allemand. Un polar qui n'en est pas vraiment un avec des événements bizarres. Une femme : Sonia est partie travailler dans un hôtel

de Montagne pour échapper à son mari. Elle va y ressentir la peur, profonde, vicérale. La trouvail réside dans le fait qu'elle va suite à une prise de LSD se mélanger les sens, elle entend les couleurs, goûte les sons et touche les odeurs.

Visiblement le livre est bien déjanté et explore la montée de l'angoisse. Aléchant...

Jonathan Littell : Les bienveillantes / Gallimard éditions

Le roman star de la rentrée pour l'instant, en tout cas celui dont on parle le plus. Enorme pavé ( 900 p.) écrit directement en français par une américain, fils d'un autre auteur spécialiste de la CIA.

L'histoire est celle d'un SS pendant et après la guerre. Le but n'est pas de chercher d'excuses, au contraire, mais de chercher à comprendre comment on peut arriver à devenir un monstre et surtout comment on fait pour vivre avec cela en soi. L'histoire dit que Littell a écrit le livre assez rapidement, en partant d'une image atroce d'une jeune fille russe pendue et abandonnée dans la neige, j'ai vu l'image et je comprends ce qu'elle peut déclancher chez un écrivain. Visiblement, il y a déjà des pour et des contres par rapport à cet ouvrage qui ne laisse visiblement pas indifférents. Les horreurs de la guerre sont décrites de manière assez insoutenables et l'auteur trop jeune pour l'avoir faite se base sur son expérience dans l'humanitaire où il a été parfois obligé d'enjamber des cadavres et de vivre dans des contrées en guerre. La guerre est identique quel que soit le lieu ou l'époque dit-il en substance.

Je pense que l'on tient là le bon roman qui fait réfléchir et qui n'est plus seulement un passe-temps.

Ken Kalfus : Un désordre américain / Plon éditeurs

Un roman plus léger venant de l'Amérique. Quoique !

11 septembre 2001, un couple en instance de divorce est persuadé que le conjoint est mort dans l'attentat de Twins. mais quand ils se retrouvent face à face, ils se font la guerre à outrance. Visiblement encore un bouquin sur les ruines et les failles de la société américaine.

Enfin, lea auteurs américains osent écrire sur le 11 septembre et je pense qu'on va avoir droit à quelques pages de grande littérature. Rien n'est plus doué qu'un intellectuel américain qui se pose des questions sur les catastrophes qui les ont secoués...

Laurent Mauvigner : Dans la foule / Minuit éditeurs

Encore un livre sur une catastrophe, celle du stade du Heysel en 1985. Plusieurs personnages suite à un chassé croisé vont se retrouver dans ou autour de la fameuse tribune. Laurent Mauvigner avait déjà fait forte impression en son temps dans son premier roman, il y avait une vision et une écriture originale, espérons que ce sera encore le cas ici. D'après les premières critiques parues, c'est visiblement le cas.

Toujours surveiller les Editions de Minuit, me disait-on dans mon travail, c'est bien vrai et on y trouve souvent une pépite dans une mine d'or.

Alors dès que vous voyez ces couvertures blanche et bleu approchez-vous...

Pas d'image pour le prochain, sorry !!!

Jonathan Safran Foer : Extrêmement fort et incroyablement près / Editions de l'Olivier

Deuxième roman américains sur les twins tower...

Oskar, 9 ans a perdu son père dans l'attentat, une année plus tard il retrouve un clé et va parcourir New-York à la recherche de ce qu'elle peut bien ouvrir.

Voilà, c'est simple, net et sans bavure. L'écrivain n'en est pas à son coup d'essai et en deux lignes il nous met déjà l'eau à la bouche...

Daniel Foucard : Cold / Lauréli & Léo Scheer éditeurs

L'OVNI littéraire de la rentrée.

Un cobaye humain arrive dans une station polaire pour tester l'OLUFSEN une substance désinhibantes.

Visiblement drôle et déjanté, ça me donne envie. Tout en sachant que le comique en littérature est l'une des disciplines les plus difficiles.

Eric Chauvier : Anthropologie / Allia éditions

Je ne connais pas l'auteur, il est réellement anthropologue, a publié des textes dans son domaine et c'est son premier roman. j'ai lu les

premières pages et suis tombé sous le charme.

Le récit commence par un homme dans sa voiture qui poiraute dans un bouchon, soudain il voit le visage d'une jeune fille qui fait la manche, un regard s'échange et il est immédiatement conquis, il faut à tout pris qu'il la revoit, qu'il sache qui elle est...

En deux pages, j'étais dedans, j'attends avec impatience de lire la suite.

Voilà pour ce petit choix. Je ne sais pas si je vais tous les lire, peut-être en découvrire d'autre, c'est comme ça la rentrée. En tout cas faite le plein, quitte à les lire plus tard, laissez-vous guider par votre intuition, par des conseils et profitez d'aller chez les petits libraires...

18 août 2006

Michael Connelly




















Ce mois d'août aura non seulement été un mois de polar, mais encore plus celui de Michael Connelly... Voila les 4 romans que j'ai dévoré et que je continue de dévorer en ce moment même. mais comment ai-je fais pour passer à côté si longtemps ? Bon, ce n'est pas grave je suis en train de me rattrapper...
Pour faire simple je vais juste vous résumer les titres afin de vous donner l'envie de les lire.

Le poète - Point Seuil

Un flic est retrouvé mort dans sa voiture, visiblement un suicide; mais son frère jumeau, journaliste a un doute, il va enquêter et va s'appercevoire rapidement que plusieurs flics à travers le pays se sont sucidé dans des circonstances semblables; tous enquêtaient sur des meurtres particulièrement horribles. Et si les vrais victimes de ce tueur en série étaient les inspecteurs de la criminel ?

Le dernier coyote - Point Seuil

Harry Bosch, inspecteur à la criminelle du LAPD est suspendu après avoir balancé son supérieur hiérarchique à travers la vitre de son bureau. On l'oblige à aller consulter une psy de la police et de son verdict dépendera sa réintégration. Mais Harry ne peut pas rester sans rien faire, il va reprendre à son compte l'enquête sur l'assassinat de sa mère quarante ans plus tôt et décider de retrouver à tout prix le tueur. Commence alors une chasse dont on se demande bien qui est la proie.

Darling Lilly - Point Seuil

Henry Pierce est chercheur en informatique moléculaire et patron de sa propre boite, il vient d'emmenager dans un nouvel appartement après une rupture sentimentale. Il se met à recevoir des coups de fil sur son nouveau numéro d'hommes qui veulent tous parler à Lilly, une charmante hotesse répertoriée sur un site web franchement pornographique. Henry est intrigué et décide de partir à sa recherche. Il est motivé par une sombre histoire de son passé. Mais rapidement il mettra le doigt dans un engrenage diabolique qui cherche à le broyer. Mais pourquoi lui ?

Créance de Sang - Point Seuil

Terry McCaleb ancien du FBI se remet tout doucement d'une greffe cardiaque sur son bateau, quand il voit un jour débarqué à bord une jeune femme qui lui demande d'enquêter sur un sordide meurtre gratuit de sa soeur. Il commence par refuser, mais changera d'avis quand elle lui révèle que c'est le coeur de sa soeur qui bat maintenant dans sa poitrine. Le texte a été adapté au cinéma avec Clint Eastwood.

Voilà j'espère que vous allez vibrer autant que moi à la lecture de ces polars.

06 août 2006

la lente mort des librairies suisses

Ce blog est publique donc je vais rester dans les limites de la politesse et de la bienséance. Pourtant l'envie de hurler mon desespoir me pousserait à éructer des insultes à l'encontre de responsables politiques et des "professionnels"...
Je vais esseyer de vous faire comprendre comment en Suisse on a programmé la mort des librairies indépendantes au nom d'un libéralisme économique dépassé politiquement depuis longtemps.
Il fut un temps où de nombreuses librairies existaient sur notre territoire, elles étaient montées rapidement, avec peu de moyens en règle générale par des passionnés qui ne cherchait pas à gagner de l'argent, mais plutôt à partager une passion de la lecture. Ce semi-amateurisme a créé de petites structures qui avaient chacune une spécificité, des choix plus ou moins clairs. Seule les librairies plus ou moins sérieuses dans leur gestion survivaient, parfois en faisant des concessions, mais nous avions un choix en tant que clientèle assez faramineux.
La crise économique est arrivée et ces micros-structures ont eu beaucoup de peine, les plus fragiles ont disparu; c'est la vie nous disait-on. Les maisons d'éditions françaises et les réseaux de distribution se sont regoupés sous la banière de grand groupes financiers, pour lesquels le commerce du livre n'est qu'une goutte dans leurs bilans annuels, mais une goutte bien intéressante car culturelle; quand on vend des armes ou quand on licencie à tour de bras dans des secteurs industriels, cela fait toujours du bien de redorer son blason en mettant en avant le travail exeptionnel fait par la branche éditorial du groupe et les découvertes de nouveaux talents littéraire... La vitrine est magnifique, regardez l'apport culturel de ma société et oubliez tout le reste de mes activités.
Après avoir possédé le producteur ( l'éditeur ), dans la logique économique il faut acquérir le distributeur, celui qui commercialise les titres. Ainsi fut fait. Mais zut, on a oublié qu'il reste encore ces détestables libraires qui se permettent de refuser nos titres best-sellerisés au nom d'une étique et d'une moralité d'un autre âge. Acquérons donc une chaine de librairie ainsi nous posséderons l'ensemble de la chaîne du livre et nous pourrons ainsi vendre l'ensemble de notre production et nous toucherons l'ensemble des bénéfices.
Prenons l'exemple en Suisse romande des librairies Payot : Vieille société familiale lausannoise à la base, rachetée d'abord par Edipresse (éditeur de grands journeaux romands ) qui chercha un appui auprès du groupe Hachette, qui s'intéressait à un réseau de points de vente couvrant toute la Suisse francophone après avoir fait tomber dans son escarcelle deux gros diffuseurs en Suisse romande. Ainsi Payot s'est transformé en Super Chaîne du livre en moins de dix ans. A sa tête on avait mis un transfuge de FNAC France, afin d'en faire une copie en Suisse. Manque de chance, FNAC s'est interessé au marché romand à son tour. Alors ainsi a commencé la politique des prix d'appels dont voici le concept trompeur. Mettez en avant les titres dont tout le monde parle, baissez leurs prix durant deux mois afin d'attirer la clientèle, nous parlons là d'environ 5 % des titres au grand maximum, et vogue la galère... Mais qu'est-ce qui empêche les petites librairies de faire de même allez-vous me dire ? C'est simple et compliqué à la fois; je vais esseyer d'être clair et concis cela s'appelle la marge.
Le libraire qui vous vend un livre doit l'acheter à un meilleur prix que celui auxquel il vous le vend, afin de payer son loyer, ses employés etc...
Cette marge, négociée entre des distributeurs et le libraire est au minimum de 33% du prix de vente, elle dépend à la fois de votre volume d'achat (plus on achète, plus grande est la marge) et de votre taux de retours (les nouveaux livres ont la possibilité d'être retourné chez le distributeur si ils ne se sont pas vendus; plus on retourne plus la marge baisse)
Donc, un petit libraire, avec un petit volume d'achat a une petite marge, sur celle-ci, le bénéfice net est dans le meilleur des cas d'environ 2 % du chiffre d'affaire, pas de quoi faire fortune !
Mais les grosses société vu leurs grands volumes de commandes ont des marges qui tournent autour de 48 % !
Maintenant faite le compte : si je baisse mon prix de 20 % dans une petite librairie il me reste 13 % pour vivre, dans un grand groupe 28 %. En réalité si je baisse le prix en petite librairie je perds de l'argent, dans un grand groupe j'en gagne ! CQFD
Pour contrer cela, l'idée est de faire comme l'ensemble des pays européens et de faire voter une loi sur le prix unique. C'est à dire empêcher des baisses sur le prix du livre de plus de 5 %. C'est ce qui se passe en France avec la loi Lang par exemple.
Vous allez me dire que c'est injuste pour le consomateur, que les livres sont trop chers, c'est vrai pour la Suisse où les prix sont fixés par les distrubuteurs selon un savant calcul qui fait que en comparaison du taux de change de l'euro nous payons notre livre entre 10 et 20% plus cher qu'en France. Ce qui revient à dire qu'en commandant nos ouvrages sur le net et malgré les frais de ports, nous seront gagnants. C'est vrai.
Mais pourquoi le petit libraire ne commande-t-il pas ses livres directement en France afin de les payer moins cher ? Il ne le peut pas. Les contrats de distribution sont ainsi fait que les distrubuteurs en Suisse ont l'exclusivité de la vente pour le territoire helvétique, donc en passant sa commande en France, le petit libraire ne sera jamais servi et on l'obligera à s'adresser aux distributeurs suisses.
La loi sur le prix unique est en discussion depuis longtemps, à la suite d'un rapport commandé en 2000 à l'office fédérale de la culture et qui démontrait clairement l'intérêt d'un prix unique du livre en Suisse, la commission sur la concurence (COMCO) a quand à elle décidé que cette proposition de loi allait à l'encontre des lois sur les cartels. C'est à dire qu'il y aurait un entente sur le prix entre les différents protagonistes du marchés ! C'est une abération, vu que cette entente ne serait pas du au faît de sociétés commerciales, mais encadrée par une loi... Et, que je sache, les différents pays européens ont aussi une loi contre les cartels et une loi sur le prix unique du livre qui n'entre pas en contradiction l'une avec l'autre. La Suisse serait-elle juridiquement plus avancée que l'ensemble de l'Europe et aurait ainsi mis le doigt sur un vide juridique ? Bêtise...
Non l'erreur fondamentale est qu'en Suisse on a esseyé de faire passer cette loi sous le domaine économique alors qu'il fallait le faire sous le domaine culturel. C'est ce qui fut tenté depuis 2005, mais manque de chance, l'office de la culture en Suisse dépand du département de l'intérieur et n'a pas de vrai ministre, c'est comme si Sarkosy était ministre de la culture en France !
Mais ne rions pas, nous avons en Suisse notre ami Couchepin, et par le malheur, il se trouve que ce charmant ministre était en charge de l'économie quand ce dossier fut rejeté aux oubliettes et qu'il est actuellement à l'intérieur alors que celui-ci revient. Inutile de dire qu'il l'a rejeté avec la même désinvolture en se permettant au passage de préciser qu'il le connaissait bien...
Le prix unique ne sauvera pas le livre en Suisse à lui tout seul, mais il permettra une réorganisation du marché, il donnera un sursis à la fermeture endémique des petits point de vente. (150 librairies il y a dix ans, à peine 60 aujourd'hui). Il faudra ensuite se pencher sur le prix réel du livre afin de réclamer un ajustement au niveau de vie suisse qui a baissé. Mais celà est une autre histoire. Pourtant le débat est en train d'être lancé en France aux niveaux des proffessionnels sur le thème le livre est-il trop cher ?
Voilà où nous en sommes actuellement, dans un jungle libérale où les gros mangent les petits, où le choix devient de plus en plus restreint ( ne mettons en avant que les livres "rentables" ). Voyez ce qui c'est passé sur le marché du CD, connaissez-vous encore beaucoup de disquaires indépendants ? Et du DVD ? Existe-t-il encore des revendeurs hors des grands groupes ? Si c'est ce que l'on veut, ne faisons rien, ne disons rien.
Si par contre vous voullez que quelque chose se passe faite la chose suivante, allez acheter vos livres chez les petits libraires, malgré le prix plus haut, et puis il n'y a pas de honte si votre porte-monnaie a des difficultés d'acheter en seconde mains.
Consomateurs levez-vous, c'est vous qui avez le pouvoir de décision final !

01 août 2006

Ramuz : La séparation des races



Charles-Ferdinand Ramuz : La séparation des races - In Romans tome 2 / La Pléiade - Gallimard

En ce jour de fête nationale suisse (et de congé ) je me suis demandé ce que je pouvais faire... La Suisse n'est pas vraiment une nation unie ou tout le monde se retrouve sous un drapeau en ce jour, mais bien plutôt une mosaïque de langues, de cultures qui s'observent, se snobents et se critiquent. Je lisais encore dernièrement des profs d'uni très sérieux qui se demandaient si il existait vraiment une littérature suisse. Et bien oui, il est si simple de se dire que si l'auteur est suisse quelque soit sa langue il fait partie de la littérature suisse. Moi j'ai choisi de vous parler aujourd'hui d'un des grands de la littérature suisse romande : Ramuz. C'est un auteur qui m'accompagne depuis longtemps, depuis mon enfance en fait. Il a écrit sur ma région d'origine et mon arrière grand-mère qui ne l'avait jamais lu racontait pourtant les histoires tels qu'il les avaient écrites. Ramuz s'est plongé parfois dans les légendes et le folklore pour les traduire et les magnifier sous sa plume. Ainsi Derborence, Farinet ou la fausse monnaie, si le soleil ne revenait pas sont des romans parlant de faits ou de légendes anciennes, déformées par les récits ou chacun y mettait du sien en les racontant. Lui les a fixé pour l'éternité. Merci monsieur Ramuz !
La séparation des races parle de l'antagonisme dans les alpes entre les valaisans francophones et les bernois allémanique. Chacun habite sur le versan d'une montagne et l'hiver les séparent pendant de nombreux mois. Une jeune femme bernoise va être enlevée à la veille de la fermeture des cols par vengeance et sequestrée dans le village. Firmin, le kidnapeur va finir par tomber amoureux de cette jeune fille, qui elle ne cesse de penser à tout ce qu'elle a bandonné là-bas, de l'autre côté. Un drame se noue, lentement pendant tout cet hiver, le printemps sera-t-il vraiment le temps de la délivrence ?
Le texte est magnifique, comme écrit les deux pieds plantés dans la terre, solide, avec les mots simples et forts des paysans de cet époque. Il raconte comment la haine et la méfiance de l'autre, de celui qui est différent et que l'on ne veut pas connaître conduit à des catastrophes.
Demain et après-demain, je mettrais en ligne d'autres textes helvètes, juste pour le plaisir de vous dire qu'il faut lire les auteurs du terroire, rien n'est plus magnifique que de visualiser les endroits dont ils nous parlent, cela rajoute quelque chose à la lecture.