18 mars 2007

L'imaginaire érotique du Japon

Agnès Giard : L'imaginaire érotique au Japon / Albin Michel 2006



Je n'arrive plus à lire des romans ces temps ci, c'est horrible alors je picore de ci, de là; comme par exemple dan cet ouvrage richement illustré. Si vous l'ouvrez simplement et que vous regardez les images, vous allez rapidement le refermer et vous dire : Ils sont tarés ces japonais. Non, prenez le temps de le lire, Agnès Giard, journaliste est une fine connaisseuse de l'empire du Soleil Levant et à travers la sexualité souvent bizarre des nipons elle nous raconte en réalité leurs codes, la manière qu'ils ont de percevoir le monde avec des codifications complétement différentes des nôtres, malgré que nous ayons l'impression qu'ils nous ressemblent tant. En effet, pour tout ceux qui se sont balladés sur le net, nous sommes tous tombés une fois ( voir plusieurs ) sur des images ou film pornographique japonais qui nous ont choqués : par exemple les femmes se débattent en disant non pendant qu'un homme les umilient, alors que nos films pornographiques sont plutôt basés sur des Oh oui, encore... Et bien, cela fait partie du phantasme basique du japonais moyen, il ne supportereait pas qu'une femme le fixe dans les yeux en lui disant qu'elle le veut, il serait capable de partir en courant.
Il y a aussi ce langage que l'on retrouve même dans les mangas pour enfant, avec des personnages, toujours masculins qui saignent du nez. Au Japon tout le monde sait ce que cela signifie : l'écoulement d'un fluide corporel quel qu'il soit signifie une grande excitation sexuelle et se rapporte symboliquement à l'éjaculation...
En réalité les phantasme japonais sont extrêmement codifiés, leur société est organisées au plus haut point et ils sont les spécialistes du détournement de la morale bien-pensante. Une loi est faite qui oblige le floutage des sexes dans les films pornographiques ? Ils l'appliquent à la lettre, mais de manière si précise que l'on ignore rien de ce qui est en train de se passer, ou bien il la détourne en faisant subir à une jeune femme les assauts d'une créatures qui introduits ses tentacules partout et sans floutage, quoi de plus ressemblant qu'une tentacule turgescente et un sexe masculin en pleine érection ?
Si vous passez par dessus une approche uniquement voyeuriste, vous vous aprecevrez que Agnès Giard nous fait découvrir une société oû la sexualité est nettement mieux vécues que dans nos contrées où reste toujours une honte liée à notre morale chrétienne pas encore bien digérée.
Dis moi comment tu fais l'amour et je te dirais qui tu es !

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