Kafka sur le Rivage
Haruki Murakami : Kafka sur le rivage; Belfond, janvier 2006.
Traduit du japonais. 619 pages
Première critique... Allez je me lance.
Il est des auteurs que l'on a toujours envie de lire, et celui-ci en fait partie; pourtant à chaque fois qu'une nouveauté arrivait, je dévorais le quatrième de couverture, le posait sur une pile et je l'oubliais. Alors quand j'ai déballé ce titre, je me suis forcé à le ramener immédiatement chez moi et à le lire en laissant tout le reste de côté; je lui devais bien ça ! Et quel bien m'en a pris... Attention chef-d'oeuvre...
Deux histoires se mélangent et sont racontées parrallèlements. La première est celle de Kafka, jeune adolescent japonais qui fugue pour échapper à une prophétie que son père a prononcée contre lui. Kafka est un jeune garçon qui passe son temps dans les bibliothèques, il lit tout et n'importe quoi se forgeant ainsi une culture fragmentaire et incroyable; pourtant il ne sait pas grand chose de la vie. Son voyage est une initiation et une apprentissage. Il ira se réfugier dans une bibliothèque d'une petite ville où il finira par y croiser son destin.
La seconde est celle d'un viel homme, Nakata, simple d'esprit suite à un incident survenu pendant la seconde guerre mondiale : enfant ses parents l'avait envoyé à la campagne et lors d'une sortie de classe un curieux incident le fait tomber dans un coma profond. A son réveil il ne sait plus lire ni écrire et n'apprendra plus jamais. Il vit de l'assistance de l'état et profite d'un don particulier pour arrondire ses fins de mois difficiles : il est capable de communiquer avec les chats et donc loue ses services pour retrouver les matous perdus... Sa vie est réglée comme une horloge, il ne sort jamais de son quartier; pourtant lui aussi sera obligé de partir.
J'ai suivi les péripéties des deux personnages et de leurs rencontres pendant leurs voyages avec ravissements. L'auteur est capable de nous inventer des situations improbables, voire impossibles et malgré tout, on y croit. Le portrait du Japon d'aujourd'hui est finnement ciselé, jouant sur l'antagonisme entre les traditions séculaires et la modernité du village mondiale. L'écriture est agréable et intelligente, jamais lourde. J'ai beaucoup apprécié les descriptions des personnages secondaires tous plus surprenants les uns que les autres, en vrac une prostituée spécialiste de Hegel, des soldats perdus, un routier paumé au grand coeur, un bibliothécaire androgyne, un colonel bizarre, un kidnapeur de chats; on assitera aussi à des pluies de poissons ou de sangsues, à des pierres qui deviennent légères avant de redevenir lourde.
Le monde où évolue nos deux héros malgré eux est notre quotidien dans lequel il se passe des choses que l'on explique pas toujours; il ressemble parfois à du manga, parfois à des films.
Vraiment un grand roman, une fiction qui nous tient en haleine sans le moindre creux, un de ces livres que l'on ne veut plus lâcher.
Donc précipitez-vous sur cet auteur, vous trouverez l'ensemble de sa bibliographie sur des sites tels que ceux de la FNAC ou de ALAPAGE.
Il est des auteurs que l'on a toujours envie de lire, et celui-ci en fait partie; pourtant à chaque fois qu'une nouveauté arrivait, je dévorais le quatrième de couverture, le posait sur une pile et je l'oubliais. Alors quand j'ai déballé ce titre, je me suis forcé à le ramener immédiatement chez moi et à le lire en laissant tout le reste de côté; je lui devais bien ça ! Et quel bien m'en a pris... Attention chef-d'oeuvre...
Deux histoires se mélangent et sont racontées parrallèlements. La première est celle de Kafka, jeune adolescent japonais qui fugue pour échapper à une prophétie que son père a prononcée contre lui. Kafka est un jeune garçon qui passe son temps dans les bibliothèques, il lit tout et n'importe quoi se forgeant ainsi une culture fragmentaire et incroyable; pourtant il ne sait pas grand chose de la vie. Son voyage est une initiation et une apprentissage. Il ira se réfugier dans une bibliothèque d'une petite ville où il finira par y croiser son destin.
La seconde est celle d'un viel homme, Nakata, simple d'esprit suite à un incident survenu pendant la seconde guerre mondiale : enfant ses parents l'avait envoyé à la campagne et lors d'une sortie de classe un curieux incident le fait tomber dans un coma profond. A son réveil il ne sait plus lire ni écrire et n'apprendra plus jamais. Il vit de l'assistance de l'état et profite d'un don particulier pour arrondire ses fins de mois difficiles : il est capable de communiquer avec les chats et donc loue ses services pour retrouver les matous perdus... Sa vie est réglée comme une horloge, il ne sort jamais de son quartier; pourtant lui aussi sera obligé de partir.
J'ai suivi les péripéties des deux personnages et de leurs rencontres pendant leurs voyages avec ravissements. L'auteur est capable de nous inventer des situations improbables, voire impossibles et malgré tout, on y croit. Le portrait du Japon d'aujourd'hui est finnement ciselé, jouant sur l'antagonisme entre les traditions séculaires et la modernité du village mondiale. L'écriture est agréable et intelligente, jamais lourde. J'ai beaucoup apprécié les descriptions des personnages secondaires tous plus surprenants les uns que les autres, en vrac une prostituée spécialiste de Hegel, des soldats perdus, un routier paumé au grand coeur, un bibliothécaire androgyne, un colonel bizarre, un kidnapeur de chats; on assitera aussi à des pluies de poissons ou de sangsues, à des pierres qui deviennent légères avant de redevenir lourde.
Le monde où évolue nos deux héros malgré eux est notre quotidien dans lequel il se passe des choses que l'on explique pas toujours; il ressemble parfois à du manga, parfois à des films.
Vraiment un grand roman, une fiction qui nous tient en haleine sans le moindre creux, un de ces livres que l'on ne veut plus lâcher.
Donc précipitez-vous sur cet auteur, vous trouverez l'ensemble de sa bibliographie sur des sites tels que ceux de la FNAC ou de ALAPAGE.
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